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N°
18 Juillet 2002
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Open
Cola : premier soda en licence libre
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N'importe
qui peut fabriquer la boisson, la modifier ou en améliorer la recette
aussi longtemps que ces nouvelles recettes restent également dans
le domaine public.
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par
Graham Lawton
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Si
vous avez visité un salon informatique récemment vous l'avez peut-être
remarquée : une boite de soda argentée avec en rouge les mots "
Open Cola ". A l'intérieur, une boisson gazeuse dont la saveur rappelle
à s'y méprendre Coca-Cola. Ou Pepsi ?
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Mais
on peut lire aussi autre chose sur la boite: " contrôlez la formule
sur opencola.com ". Allez à cette adresse et vous y trouverez quelque
chose que vous ne verrez jamais ni sur le site de Coca ni sur celui
de Pepsi - la recette du produit. Et pour la première fois depuis
la naissance de la boisson la plus connue au monde, vous pourrez
concocter vous-même votre soda préféré.
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Car
Open Cola est le premier produit de consommation alimentaire en
" licence libre ". Par licence libre, le fabriquant du produit signale
que toutes les informations pour le fabriquer sont accessibles et
que vous êtes libre de les utiliser. N'importe qui peut fabriquer
la boisson, la modifier ou en améliorer la recette aussi longtemps
que ces nouvelles recettes restent également dans le domaine public.
Une attitude plutôt surprenante dans le milieu du soda où
les firmes comme Coca Cola n'ont pas la réputation de laisser traîner
leurs secrets de fabrication. Mais aujourd'hui il s'agit bien d'une
réalité.
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Open
Cola est le signe le plus évident que la guerre qui fait rage depuis
des années entre les tenants de deux philosophies opposées dans
le domaine des logiciels est en train de s'étendre à d'autres secteurs.
Ce qui au départ n'était qu'un débat sur la meilleure façon de corriger
les erreurs de programmation s'est transformé en une bataille politique
sur la propriété du savoir et son utilisation, entre ceux qui défendent
la libre circulation des idées et les tenants de la " propriété
intellectuelle ". Nul ne sait encore ce qu'il en sortira. Mais dans
un monde d'opposition croissante à la puissance de l'argent
et à la mondialisation, les licences libres apparaissent comme une
alternative possible et semblent bien apporter une réponse
efficace à la question. Et tout un chacun peut dès
aujourd'hui en décider par lui-même.
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Le
mouvement pour les licences libres trouve son origine en 1984 lorsque
le chercheur en informatique Richard Stallman quitte le MIT pour
créer la Free Software Foundation. Son but était de développer des
logiciels de qualité et d'en laisser le code source accessible à
tous. Stallman s'en prenait ainsi aux sociétés commerciales qui
protégeaient leurs logiciels sous des tonnes de licences
et de copyrights et gardaient pour elles seules, comme un secret
bien gardé, le code source, -- le programme original, écrit dans
un langage comme le C++. Stallman considérait cette attitude comme
nuisible car elle conduisait irrémédiablement à produire des logiciels
de mauvaise qualité et bourrés d'erreurs de programmation. Mais
le pire à ses yeux est que cela interdisait la libre circulation
des idées. Stallman affirmait alors que si les chercheurs en informatique
ne pouvaient plus mutuellement échanger des idées à travers les
codes écrits par les uns et les autres, les connaisances en matière
de programmation allaient stagner. ( NewScientist, 12 Nov. 1998.)
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L'idée
de Stallman trouva vite un écho dans la communauté internationale
des chercheurs en informatique et il existe aujourd'hui des milliers
de projets similaires au sien dont le plus connu - avec plus de
18 millions d'utilisateurs dans le monde entier - est certainement
Linux, un système d'exploitation créé au tout début des années 90
par un étudiant Finlandais, Linus Torvalds.
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Ce
qui différencie un logiciel en " open source " d'un logiciel commercial
c'est la liberté d'utilisation et la gratuité. Pour
utiliser Windows XP ou Mac OS X vous devez non seulement payer ces
produits mais également accepter les termes d'une licence qui vous
interdit de les modifier ou de les partager avec quiconque. Lorsque
vous utilisez Linux ou un autre logiciel libre vous ne déboursez
pas un centime - même si certaines sociétés vous vendent par ailleurs
des services annexes comme par exemple l'aide en ligne - et vous
pouvez modifier, copier, partager ce programme comme bon vous semble
sans aucune restriction. Cette liberté est une véritable invitation
lancée aux utilisateurs à améliorer le produit. Des milliers de
passionnés travaillent sans relâche sur Linux, y apportant de nouvelles
fonctions ou corrigeant certains bugs. Les contributions sont passées
à la loupe par un comité de sélection et les meilleures
propositions sont intégrées à Linux. Pour ces programmeurs voir
son travail sélectionné est la plus grande des récompenses.
Le résultat est un système stable et puissant qui s'adapte rapidement
aux innovations technologiques. Linux est si bon qu' IBM l'installe
sur ses machines.
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Le
logiciel libre est juridiquement protégée par une licence appelée
GPL pour Général Public Licence. Au lieu de limiter ce que vous
pouvez faire avec le logiciel comme c'est le cas pour les licences
commerciales, la GPL - ou "copyleft " son autre appellation - laisse
la plus grande liberté possible à l'utilisateur (
FSF.org ). Un logiciel sous licence GPL -- ou une autre
licence copyleft équivalente -- peut être copié, modifié, distribué
par n'importe qui aussi longtemps que ces produits restent également
sous licence libre. Cette précaution est essentielle puisqu'elle
vise à empêcher l'appropriation des logiciels libres par des sociétés
qui les revendraient sous licence privée. Selon les termes de la
Free Software Foundation, la GPL est la garantie que le logiciel
est libre et qu'il le restera.
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Si
les logiciels libres ont connu un grand succès, ils sont également
devenus le symbole de l'engagement politique de tous ceux qui défendent
la liberté d'expression, se méfient de la puissance des grandes
compagnies et n'acceptent pas la privatisation du savoir. Pour Eric
Raymond, un des gurus du logiciel libre, l'open source représente
une conception très libertaire de ce que devraient être les relations
entre les individus et les institutions.
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Mais
les éditeurs de logiciels ne sont pas les seuls a verrouiller leurs
produits et à ne les rendre accessibles qu'à ceux qui acceptent
de les payer. Chaque fois que vous achetez un CD, un livre, un magazine
ou une boîte de Coca vous casquez pour un droit de propriété intellectuelle
privée. Votre argent paye le droit d'écouter, de lire, de consommer
mais pas celui de modifier les produits, ou d'en faire des copies
et de les distribuer. Rien d'étonnant donc à ce que les tenants
de la licence libre se soient demandés si leur méthode ne fonctionnerait
pas avec d'autre produits. Personne n' est encore sûr de rien -
mais ils sont déjà nombreux à s'y essayer.
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Prenez
Open Cola. Conçu à l'origine pour faire la promotion d'un logiciel
libre, ce produit connaît aujourd'hui une vie propre. Basée à Toronto,
la société OpenCola est aujourd'hui plus connue pour sa boisson
que pour le logiciel dont elle voulait faire la promotion. Laird
Brown, le responsable du développement de la société, attribut ce
succès à la perte de confiance dans les grosses compagnie et " au
fait qu'à peu près n'importe quoi est aujourd'hui la propriété privée
de quelqu'un. " Un site Web vendant le produit a écoulé 150 000
boîtes d'Open Cola et aux USA des étudiants engagés expérimentent
sans relâche de nouveaux mélanges qu'ils testent au cours
de parties.
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Open
Cola peut être considéré comme le résultat
d'un hasard heureux et ne représente pas une menace sérieuse
pour Coca ou Pepsi, mais d'autres intérêts privés sont battus en
brèche par le modèle de la licence libre. Une des cibles les plus
populaires est l'industrie de la musique avec à la tête de l'offensive
l' Electronic Frontier Foundation, un groupe pour la défense des
libertés civiles dans la société numérique, basé à San Francisco.
En Avril de l'année dernière, l'EFF a rendu public le modèle d'un
copyleft appelé Open Audio License (OAL). L'idée est de demander
aux musiciens de profiter des facilités de copies et de distribution
offertes par le numérique plutôt que de les combattre. Sous licence
AOL les musiciens acceptent que leur production soit copiée, modifiée,
diffusée et redistribuée librement aussi longtemps que les nouveaux
produits restent sous licence libre. Ce type de "distribution
virale" est censée leur apporter en retour une audience considérable.
Pour Robin Gross de l'EFF, " Si les gens aiment la musique ils soutiendront
l'artiste pour que celui-ci puisse continuer à produire la musique
qu'ils aiment."
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Il
est encore trop tôt pour voir si OAL connaîtra un engouement aussi
spectaculaire que celui d'Open Cola. Mais il est déjà évident que
les principaux avantages du logiciel libre ne s'appliquent pas à
la musique. En informatique, la licence libre permet aux utilisateurs
d'améliorer un logiciel en corrigeant par exemple des erreurs ou
en supprimant des lignes de code inutiles ; on ne voit pas très
bien comment cela serait applicable à la musique. En réalité la
musique n'offre pas de caractéristiques équivalentes
à l'open source. Les fichiers postés sur le
site Web d'OAL sont tous en MP3 et en Ogg Vorbises -
ce qui permet de les écouter mais pas de les modifier.
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On
ne voit pas très bien non plus ce qui pousserait les plus grands
artistes à distribuer leur musique sous licence OAL. Après s'être
opposés à Napster on imagine mal ces mêmes artistes acceptant de
laisser n'importe qui distribuer librement de leur production et
il y a bien peu de chance que vous ayez jamais entendu parler d'un
seul de la vingtaine d'artistes qui ont déjà publié leur musique
sur le site d'OAL. En fait, il est difficile d'écarter l'idée qu'OAL
n'offre guère plus que l'opportunité pour des inconnus de se mettre
en vitrine.
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Les
problèmes rencontrés avec la musique n'empêche pas d'essayer d'appliquer
le principe de la licence libre dans d'autres domaines. Les Encyclopédies
par exemple semblent être un bon champ d'expérience. Comme les logiciels,
les encyclopédies sont des produits modulaires, nécessitant de nombreuses
collaborations, des mises à jour régulières et un examen scrupuleux
de leur contenu. Mais la première tentative de ce genre, appelée
Nupedia, n'a pas pu réellement décoller. En deux ans, seuls 25 articles
sur les 60 000 prévus à l'origine ont été complétés. " A ce rythme,
Nupedia ne deviendra jamais une grande encyclopédie " constate l'éditeur
Larry Sanger. Les experts que Langer souhaite recruter pour rédiger
les articles ne sont guère aussi désintéressés que les informaticiens
travaillant à améliorer Linux et Nupedia n'a pas les moyens de se
les offrir.
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C'est
un problème commun au développement de la plupart des projets
en licence libre : comment trouver des gens prêts à y participer
gratuitement ? Sangers cherche encore aujourd'hui un moyen de financer
le projet sans avoir à limiter l'accès libre au contenu de Nupedia.
La publicité est une option. Mais il espère surtout que la publication
d' articles académiques très élogieux pour son projet inciteront
un plus grand nombre d' auteurs à y collaborer pour le prestige.
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Reste
une dernière possibilité : faire confiance à la bonne volonté de
la communauté défendant le principe de la licence libre. Il y a
environ un an, frustré par la lenteur des progrès de Nupedia, Sanger
lança une autre encyclopédie appelée Wikipedia -- du nom d'un logiciel
libre WikiWiki qui permet d'éditer des pages sur Web sans avoir
à programmer. Wikipedia est loin d'être aussi formelle que Nupedia:
n'importe qui peut écrire ou publier directement un article sur
n'importe quel sujet, ce qui explique certainement des entrées comme
" bière " ou " Star Treck ". Mais cette liberté explique également
son succès. Wikipedia compte déjà 19 000 articles et en enregistre
plusieurs milliers d'autres chaque mois. " Les gens aiment l'idée
que le savoir puisse circuler librement, dit Sangler. Bien entendu
il faudrait passer des milliers d'heures à revoir tous ces articles
pour en corriger les erreurs et les compléter avant de pouvoir considérer
Wikipedia comme une source faisant autorité avec quelques centaines
de milliers d'entrées."
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Le
projet OpenLaw est un autre exemple d'expérience réussie menée au
Berkman Center for Internet and Society de l'Ecole de droit à
Harvard. Les avocats de Berkman se spécialisent dans le cyberdroit
- piratage, copyright, encryptage etc. - et le centre entretient
des liens étroits avec l'EFF et la communauté du logiciel libre.
En 1998 les éditions online Eldritch Press demandèrent à
un des membres de la faculté, Lawrence Lessig, aujourd'hui enseignant
à l'école de droit de Stanford, d'étudier une riposte légale aux
lois US sur le copyright. Eldritch sélectionnait des ouvrages parmi
les œuvres dont le copyright était expiré et les publiait sur le
Web, mais une nouvelle législation en portant la durée légale du
copyright de 50 à 70 ans après le décès de l'auteur le privait d'une
bonne part de la source lui permettant d'alimenter son catalogue.
Lessig invita les étudiants en droit d'Harvard et d'autres universités
à l'aider à trouver des arguments contre la nouvelle loi en participant
à un forum d'où par la suite émergea le projet OpenLaw.
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Les
cabinets juridiques pondent leurs arguments comme les éditeurs de
logiciels pondent leurs codes. Les avocats discutent d'un cas à
huis clos et si leurs conclusions sont rendues publiques en audience,
les discussions y ayant conduit ou " codes sources " restent un
secret. Par contraste, OpenLaw mène les discussions publiquement
et publie les arguments en copyleft. " Nous avons ouvertement choisi
le principe du logiciel libre comme modèle, " confirme Wendy Selzer
qui a succédé à Lessig après son départ pour
Stanford. Il y a environ une cinquantaine d' étudiants en droit
qui travaillent régulièrement aujourd'hui sur l'affaire
Eldritch et OpenLaw s'occupe également d'autres affaires.
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"
Les avantages sont à peu près le même que pour les logiciels ",
affirme Selzer. " des centaines de personnes cherchent les bugs
dans le " code " et font des suggestions pour y remédier. D'autres
aident à développer certains points faibles de l'argumentation.
" La masse des arguments obtenus par cette méthode est telle qu'OpenLaw
a pu amener l'affaire Eldritch - jugée partout ailleurs comme quasi
indéfendable - à travers tout le système juridique américain jusque
devant la Court Suprême.
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Le
système a bien évidemment ses limites. Toute l'argumentation ayant
été discutée en ligne, OpenLaw ne peut pas espérer créer la surprise
en amenant un élément nouveau devant la cour. Pour les mêmes raisons
OpenLaw peut difficilement prendre en charge une affaire où la confidentialité
serait un point essentiel. Mais dans les cas où l'intérêt public
est en jeu, la méthode offre des avantages considérables. Les groupes
de défense des droits civiques s'inspirent régulièrement
des arguments développés par OpenLaw pour leur propre cause. " Les
gens utilisent nos arguments pour écrire au Congrès, ou pour rédiger
leurs tracts ", ajoute Selzer.
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Le
mouvement pour les contenus libres en est encore à ses balbutiements
et il est difficile de prédire son avenir. " Je ne suis pas certain
que la licence libre puisse s'appliquer à d'autres secteurs " dit
Sanger. Si c'était le cas nous nous en serions déjà nous-mêmes occupés.
" Eric Raymond exprime également les mêmes doutes. Dans son ouvrage
de référence écrit en 1997, La Cathédrale et le Bazar, il souligne
le danger qu'il y aurait à appliquer le principe de la licence libre
à d'autres produits que les logiciels. " La musique et les livres
n'ont en général rien de commun avec les logiciels. Ils n'ont pas
de bugs à corriger ou de lignes de code à améliorer et il n'y aurait
que peu de progrès à leur appliquer le principe de licence libre.
Je ne souhaite pas voir les arguments en faveur du logiciel libre
être affaiblis en appliquant ce principe à des causes perdues d'avance.
"
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Mais
le point de vue de Raymond est depuis légèrement plus nuancé. "
J'admets plus facilement l'idée de licence libre pour des produits
autres que les logiciels " a-t-il déclaré au New Scientist. " Mais
pas dans l'immédiat. Pas avant que l'idée du logiciel libre n'ait
remporté la partie. " Raymond pense que cela sera chose faite aux
alentours de 2005.
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Ainsi
va le monde et l'expérience se poursuit. Pour apporter leur contribution
à la cause, le New Scientist et AlterNet ont accepté de publier
cet article sous licence copyleft. Cela veut dire que vous pouvez
copier cet article, le diffuser, en reproduire des extraits ou la
totalité, le modifier, ou en faire ce que vous voulez aussi longtemps
que vous le ferez en respectant ce copyleft.
|
Si
vous utilisez cet article, nous vous demandons également de nous
en informer par e-mail.
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Une
des raisons pour vous demander de le faire est qu'en utilisant un
copyleft pour cet article nous avons pu y ajouter la recette de
l'Open Cola en respectant les termes de leur propre copyleft. Cela
seul démontrerait déjà la capacité des licences libres à se multiplier.
Mais il y a une autre raison : voir ce qui se passe. A ma connaissance
c'est le premier article de magazine publié sous un copyleft. Qui
sait ce qu'il en adviendra ? Peut-être que cet article disparaîtra
sans laisser de trace. Peut-être sera-t-il photocopié, redistribué,
réédité, réécrit, coupé-collé sur le Web, reproduit sur des prospectus
ou cité dans des articles un peu partout dans le monde. Je n'en
sais rien - et je n'y peux rien. La suite dépend de nous tous.
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to Top
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Open
secret: How
to make the flavouring formula for cola
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3,5 ml orange oil / 1 ml lemon oil / 1 ml nutmeg oil / 1,25
ml cassia oil / 0,25 ml coriander oil / 0,25 ml neroli oil
/ 2,75 ml lime oil / 0,25 ml lavender oil / 10 g gum arabic
(use only "food grade" DO NOT use "art grade") / 3 ml water.
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pour
en savoir plus sur OpenCola...
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opencola.com
notez bien que le site est en cours de restructuration.
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pour
en savoir plus sur le logiciel libre et le débat autour
du copyleft...
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Logiciel
et droit d'auteur : De l'art et de la méthode
excellent article de Christophe Espern. Ce document traite
des brevets logiciels et du droit d'auteur. Ecrit à la fois
pour des juristes et pour des informaticiens. L'idée de départ
est d'apporter des éléments de réponses à certaines questions
publiées dans les différents forums Internet où ill
n'est pas rare de voir passer un "Y a t-il un juriste dans
la salle ?"
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P2P
: la guerre ne fait que commencer
Les réseaux peer-to-peer sont au centre d'une des plus importantes
batailles de l'ère numériques entre les utilisateurs qui désirent
échanger leur fichiers et l'industrie du copyright qui cherche
à les en empêcher.
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Appel
du 18 juin : des enseignants veulent libérer l'école des logiciels
propriétaires Trop, c'est
trop ! Lorsqu'un certain nombre d'enseignants ont reçu dans
leur boîte à lettres un prospectus émanant de Microsoft les
incitant à "gagner du temps et de l'argent" en souscrivant
un abonnement forfaitaire de mise à jour des logiciels installés
dans leur établissement, leur sang n'a fait qu'un tour. Utilisateurs
et promoteurs des logiciels libres dans leur établissement
respectifs, ils se rencontrent régulièrement sur la liste
de discussion de l'AFUL "Linux et logiciels libres dans l'éducation".
L'un d'eux, Alexis Kauffmann, le webmestre du site Framasoft
qui propose un annuaire original de logiciels libres, a alors
l'idée de lancer le 18 juin un appel à ses collègues pour
"libérer les logiciels" utilisés à l'école.
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Libres
enfants du savoir numérique
sur le site Freescape, hébergé par Samidzat.
Une introduction aux faubourgs de la Nouvelle Economie, regroupant
de nombreux documents dont un texte assez amusant de Richard
Stallman mettant en évidence la confusion née
de l'ambiguité du mot free en anglais "libre"
mais également "gratuit" lors de la naissance
de la GNU.
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Logiciel
libre et logiciel propriétaire : vers la cohabitation
un article récent du Monde Interactif.
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La
vraie raison pour laquelle Microsoft s'attaque à la GPL
Richard Stallman, le père de la GPL, défend sa philosophie
et nuance celle de Bill Gates.
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Open
Cola : premier soda en licence libre
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Version
française Juillet 2002, copyleft The New West Indian.
|
The
Great Open Source Giveaway
|
By
Graham Lawton
|
July 2001 copyleft New
Scientist
|
Published
by Alternet.org
|
THE
INFORMATION IN THIS ARTICLE IS FREE. It may be copied, distributed
and/or modified under the conditions set down in the
Design Science License published by Michael Stutz.
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Caribbean:
Steelpan Goes Yankee
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Un
exemple parfait de la façon dont les américains
cherchent à s'approprier des droits exclusifs sur à
peu près tout ce qui leur tombe sous la main.
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A
United States Patent and Trademark Office (USPTO) decision
to grant a patent to two U.S. citizens to produce a Caribbean
steelpan, also known as a steel drum, is causing much controversy
here in Trinidad and Tobago, where the musical instrument
was invented some half a century ago.
|
la
suite sur The
Black World Today
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