Avant propos

Présentation de ce document

Ce document sous licence FDL, que vous pouvez copier et diffuser largement, regroupe donc quelques articles pour vous permettre de vous faire une idée, d'une part de ce qu'est le Logiciel Libre, et d'autre part de l'importance des enjeux économiques de l'informatique ainsi que des dangers que représentent le monopole de Microsoft et les brevets logiciels.

Pourquoi ce document ?
La situation devient inquiétante et même excessivement grave. Non ce n'est pas une fiction de H. G. Wells mais plutôt une projection réaliste digne du "1984" de George Orwell.
Des exemples de sociétés sans scrupule nous ont déjà prouvé leur volonté de vouloir s'immiscer dans votre vie privée, par exemple pour Micro$oft c'était une version de windows qui renseignait la société de Bill Gates sur tous les logiciels installés sur votre ordinateur. Avec le DRM cette pratique sera rendue légale.
Imaginez que demain, en tous cas très bientôt, ce seront les multinationales de l'industrie des médias et de l'informatique qui contrôleront votre ordinateur. Il ne vous sera alors plus possible d'utiliser votre ordinateur selon vos besoins car il recevra ses ordres d'un consortium (American off corse) contrôlant l'exécution des applications et la manipulation des fichiers.
Ce n'est rien de moins qu'un monopole sur les formats de fichiers, les applications, la communication (email, internet.)..etc. Une atteinte aux libertés de l'utilisateur final !
Cela représente la mort, de la concurrence, de la recherche, de l'innovation, du freeware, du Logiciel Libre et de notre droit à la liberté de choix.

Contenu de ce document

Dans ce document les articles présentés appartiennent à leurs auteurs respectifs.
Sauf spécification contraire ils sont soumis à la licence FDL, GPL, ou OpenContent.

Ces articles n'engagent que leurs auteurs, mais ont tout notre soutien. D'ailleurs Microsoft n'a pas intenté de procès contre ces auteurs, ni même démenti le contenu de ces articles.

Pour analyser cette situation, nous allons essayer de vous fournir l'information nécessaire. Comme il n'est pas possible ici de publier tous les documents relatif à ce débat, des adresses internet vous permettront de consulter en ligne ces documents.

Vous trouverez, des articles sur ce qu'est DRM, TCPA, Palladium et aussi sur les organismes comme DMCA, CSPLA et EUCD, ainsi qu'une brève présentation du Logiciel Libre et de ses licences.

Les articles, récupérés sur internet ou dans des magazines, disponibles ici, sont :
Vos droits d'utilisateur final et votre liberté informatique
Le Logiciel Libre
L'illégalité des ventes liées, dites OEM
Défense de la copie privée
Loi sur la réforme du droit d'auteur
Les brevets logiciels
Une explication de Richard Stallman sur TCPA/Pallafium
Qu'est-ce que TCPA
Une FAQ sur TCPA/Palladium
DRM, TCPA/Palladium et la puce Fritz ?

Informatique et Logiciel Libre

L'informatique, un libre choix ?

En informatique, il y avait trois principaux mensonges :

  • _ Ça marche
  • _ Ça va sortir bientôt
  • _ C'est compatible
    Et si vous avez accordé votre confiance au vendeur, qui vous a fait l'article, vous avez eu l'occasion de découvrir bien d'autres mensonges.

    Avec Palladium, Microsoft vient ajouter un énorme mensonge avec ce qu'il a nommé ironiquement l'"Informatique de Confiance".

    Cette bataille, car il s'agit bien de cela, qu'a engagé Microsoft contre le Logiciel Libre et les licences GPL et LGPL est une atteinte, aux droits de l'utilisateur, à la liberté de l'informatique et à la liberté du citoyen.

    Quel sont vos droits ?

    Si vous n'êtes pas encore un utilisateur de systèmes et logiciels libres, vos droits sont très limités.
    En tant qu'acheteur, donc propriétaire d'une licence, d'un logiciel (Adobe, Caere...) ou d'un système comme Windows vous n'êtes autorisé qu'à une simple installation/utilisation sur un poste (ordinateur) par un utilisateur (le propriétaire de la dite licence).
    Si vous ne respectez pas le contenu de la licence (copie illégale) vous serez passible de poursuite judiciaire.
    Prenons comme exemple la licence Microsoft Windows, dont voici un extrait :

    " Le PRODUIT LOGICIEL n'est pas vendu, mais concédé sous licence.
    CONCESSION DE LICENCE :Le présent CLUF (Contrat de Licence Utilisateur Final) vous concède les droits suivants:
    Installation et utilisation du Logiciel. Sauf disposition expresse contraire prévue à l'article 1 de ce CLUF, vous n'êtes autorisé à installer et à utiliser qu'un seul exemplaire du PRODUIT LOGICIEL sur l'ORDINATEUR.
    ...etc."

    En clair, vous n'avez pas acheté un produit mais Microsoft (MSLI) vous concède le droit d'utilisation de ce produit. Vous n'êtes donc pas autorisé à le céder à un tiers ou à le revendre.
    Ci-joint, également, une explication plus spécifique à la licence Windows 2000 et XP.

    Je vous engage donc, si vous en avez, à lire très attentivement vos licences.

    Vous devez savoir que l'utilisation illégale (sans licence, copie, programme cracké...) de produits sous licence vous place en infraction et que vous encourrez une peine de prison de plusieurs mois et une forte amende de plusieurs milliers d'euros. Et non, vous n'êtes pas à l'abri d'une dénonciation, sachez que des éditeurs membre du BSA (www.bsa.org)  mettent à disposition, de toutes personnes ayant l'utilisation d'un ordinateur avec un accès internet, sur leur site un formulaire qui permet de dénoncer en 2 clics une personne soupçonnée d'avoir piraté un logiciel ou utilisé une copie sans licence : Le B.S.A. : une police de proximité ?(www.linuxfrench.net)

    Bon, me direz-vous, j'ignorai qu'il fût possible d'utiliser un système d'exploitation autre que Windows : D'ailleurs le vendeur ne m'a pas laissé le choix, le système était déjà installé sur la machine!

    Heureusement il existe des lois et cette vente forcée (OEM) est illégale.

    La vente forcée

    Vous trouverez sur le site LinuxFrench.NET, une page où les associations AFUL, ALDIL, APRIL, Linux-Azur, Parinux, ALL... permettent aux consommateurs, lors de l'achat d'un ordinateur, de refuser d'être victime de ces ventes forcées de logiciels, par le biais des ventes liées dites « OEM ».

    La répression des fraudes (Direction de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes) est obligée de traiter chacune des plaintes qu'elle reçoit, et a les pouvoirs nécessaires pour faire cesser cette situation. Et, en grande partie, leurs actions sont basées sur les témoignages des consommateurs.

    Dans cette section  vous pourrez prendre connaissance de vos droits et des mesures possibles, pour :

  • Ceux qui désirent acheter un PC sans Windows, et qui ont affaire à un commerçant leur imposant l'achat de Windows concomitant à celui du PC.
  • Ceux qui désirent un ordinateur équipé de Windows en licence non-OEM, et qui ont affaire à un commerçant leur imposant Windows en licence OEM.
  • Ceux qui veulent un devis détaillant le prix de l'ordinateur et de chacun des logiciels l'accompagnant (y compris Windows) afin de comparer des offres concurrentes mais qui ne peuvent l'obtenir.
  • sont également disponibles, trois lettres type utilisables :
  • Le vendeur refuse de vous vendre un ordinateur sans Windows alors que vous ne voulez pas utiliser Windows. Lettre Type 1
  • Le vendeur a refusé de vous établir un devis ou une facture sur lequel figure le prix de chacun des logiciels fournit avec l'ordinateur. Lettre Type 2
  • Le vendeur refuse de vous vendre un ordinateur sans Windows alors que vous possédez déjà une licence Windows adéquate. Lettre Type 3.
  • Le vendeur refuse de vous vendre un ordinateur sans Windows licence OEM, alors que souhaitez Windows avec une licence « normale ». Lettre Type 4
  • _Envoyez ce courrier à la répression des fraudes (DDCCRF):
  • Pour la province

    Le nombre d'adresses est important et vous en trouverez la liste Ici

  • Pour l' île de France

    _Direction Régionale et Départementale Concurrence Consommation Répression des Fraudes
    8 r Froissart 75003 PARIS
    _Direction Départementale Concurrence Consommation et Répression des Fraudes
    Pré Chamblain 77000 MELUN
    _Direction Départementale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes
    30 r Jean Mermoz 78000 VERSAILLES
    _Direction Concurrence Consommation et Répression des Fraudes
    34 cours Blaise Pascal 91000 EVRY
    _Direction Départementale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (D.D.C.C.R.F.)
    167 av F et I Joliot Curie 92000 NANTERRE
    _Direction Départementale Concurrence Consommation et Répression des Fraudes
    908F av Paul Vaillant Couturier 93000 BOBIGNY
    _Direction Départementale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (D.D.C.C.R.F)
    3Bis r Archives 94000 CRETEIL
    _Direction Départementale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes
    imm Le Montaigne 6 bd Oise 95000 CERGY

    Vous pourrez aussi consulter ces pages directement depuis le site de www.linuxfrench.net/oem/

    Un autre site à visiter, n'ayant que peu de rapport avec le sujet traité ici, est le site de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) pour connaître vos droits (entre autre face aux "Spam" Messages publicitaires non solicités) : http://www.cnil.fr


    La communauté du Libre

    " Si tu ne sais pas, demande. Si tu sais, alors partage."


    Qu'est-ce que le Logiciel libre ?

    Cette liberté dans le logiciel libre est avant tout celle de l'utilisateur final, ce dernier doit pouvoir, d'abord disposer de la liberté d'utiliser ou non ce logiciel ;-) , avoir la liberté d'utiliser ce logiciel pour l'usage qui lui convient, être libre d'étudier le fonctionnement de ce logiciel, enfin avoir la liberté de modifier et d'adapter ce logiciel à des besoins spécifiques.

    Pour pouvoir disposer entièrement de cette liberté, vous ne devez pas être obligé de faire une quelconque déclaration à quelque autorité que ce soit : Ne pas confondre avec une inscription à un support technique.


    Quatre conditions pour être Libre :

    Pour la FSF (Free Software Fondation), www.fsf.org fondée en 1984 par Richard Stallman, 4 conditions sont à remplir pour qu'un logiciel soit libre :

    1)_ Avoir accès au code source du programme

    2)_ Pouvoir modifier et adapter le programme à ses besoins

    3)_ Pouvoir redistribuer des copies du programme

    4)_ Pouvoir publier le code source modifié

    Et cela quelles que soient les spécificités de la licence sous laquelle est distribué le logiciel.

    Attention ! Libre ne signifie pas obligatoirement Gratuit.
    Un logiciel libre, qui répond aux 4 conditions citées plus haut, peut être modifié, utilisé et revendu par une société.
    Le statut d'un logiciel libre, demeure intacte même si vous avez payé pour vous le procurer.


    La Licence GPL :

    La General P ublic License s'applique à la plupart des distributions Linux, et régit tous les projets GNU.
    Pour définir des conditions d'utilisation supplémentaires, la GPL place le programme qu'elle protège sous "copyleft".
    Le "Copyleft":
    Ce principe, que défend la FSF, oblige que le code source modifié doit être à son tour placé sous GPL. Cela pour éviter qu'un programme sous GPL ne devienne un jour un programme propriétaire.
    Contrairement à un logiciel OpenSource ou sous GPL, un programme programme propriétaire ne donne pas accès à son code source. La GPL a pour but, la protection du travail des développeurs de logiciels libres et ainsi la liberté de l'utilisateur à pouvoir adapter le programme aux fonctions pour les quelles il le destine.



    La Licence Open Source :

    Certains éditeurs informatique utilise une "variante marketing" de la GPL pour la distribution de leurs produits.

    Ces logiciels proposés sous licence Open Source sont accompagnés de leur code source, mais là s'arrête le point commun avec la GPL. Dans ce cas vous n'êtes pas autorisé ni à modifier ce code source ni à le redistribuer sans l'accord de l'éditeur.

    Un programme Open Source est donc un programme pour lequel vous disposez du code source avec quelques avantages sur un programme propriétaire, comme :
    Le droit de vendre ou de donner le logiciel en tant que composant d'une distribution ou d'un ensemble contenant des programmes de diverses origines. Cette vente n'est pas soumise à l'acquittement de droits d'auteur ou de royalties.
    Cette licence autorise les modifications et les travaux dérivés, et leur distribution sous les mêmes conditions que celles autorisées par la licence du programme original.


    Qu'est-ce que le Projet GNU?

    Le Projet GNU a été démarré en 1984 par Richard M. Stallman afin de créer un système d'exploitation similaire à UNIX utilisant du logiciel libre.

    Il a également lancé la "Free Software Foundation" pour traiter les aspects juridiques et organisationnels du Projet GNU et pour répandre l'usage et la connaissance du Logiciel Libre. La Free Software Foundation formula la Licence Publique Générale GNU (LPG) et la Licence Publique Générale GNU Limitée, qui, au fil des ans, sont devenues les licences de Logiciel Libre les plus utilisées.

    Le Projet GNU consiste en des sous-projets, plus petits, maintenus par des volontaires ou des sociétés et ayant généralement le but de créer ou de maintenir un composant fonctionnel. Ces sous-projets sont appelés "Projets GNU" ou "Projets Officiels GNU".

    Le nom du Projet GNU provient d'un acronyme récursif "GNU is Not UNIX". UNIX étant à l'origine non seulement un certain type de système mais également un produit, ceci cherchait à symboliser le fait que le projet GNU a pour objectif de créer un système compatible mais pas identique à UNIX.

    Le Système GNU est (comme les autres systèmes d'exploitation UNIX) modulaire et aujourd'hui le Système GNU avec un noyau Linux - nommé Système GNU/Linux - est largement utilisé et fournit la base des "Distributions Linux".

    Copyright (C) 2003 FSF Europe
    La reproduction exacte et la distribution intégrale de cet article est permise sur n'importe quel support d'archivage, pourvu que cette notice est préservée.
    FSF Europe (http://www.fsfeurope.org)
    GNU FSF (http://www.gnu.org)

    Sur le site d' APRIL, vous trouverez de l'info sur Richard M. Stallman plus souvent nommé RMS .
    http://www.april.org/articles/intro/gnu.html
    Le site de RMS (http://www.stallman.org)

    Pour plus d'informations, visitez ces pages en ligne :
    Une page sur la philosophie GNU  Sur le site de l'APRIL.
    Une FAQ sur le logiciel Libre Sur le site de l'APRIL.
    Une explication du copyleft  Sur le site GNU.
    Description de la licence GPL
    Description de la licence LGPL
    Description de la licence FDL


    Et beaucoup d'autres informations sur le site de l'AFUL


    L'informatique, les Lois et les Brevets


    Les Lois: Propositions de mesures

    Référence: http://swpat.ffii.org - brevets logiciels -
    Article: http://swpat.ffii.org/papiers/eubsa-swpat0202/demandes/index.fr.html

    Auteur: version française par François Pelegrini, 2002/04/04

    La proposition de directive de la Commission Européenne sur la Brevetabilité des Innovations Informatiques nécessite une réponse du Parlement Européen, des gouvernements des États membres et autres acteurs politiques. Voici nos propositions.

    Nous sommes préoccupés par les faits suivants
    1. L'Office Européen des Brevets (OEB ) a, en contradiction tant avec la lettre qu'avec l'esprit de la loi, accordé plusieurs dizaines de milliers de brevets portant sur des idées relatives aux logiciels et aux méthodes commerciales, que nous appellerons ci-dessous "brevets logiciels".
    2. La Commission Européenne (CEC ) oeuvre à la légalisation de ces brevets, afin de les rendre valides dans toute l'Europe. En agissant de la sorte, elle méprise le souhait manifeste et le raisonnement argumenté de la grande majorité des professionnels de l'informatique, ainsi que des économistes.
    3. La CCE a basé sa proposition sur un document qui a apparemment été écrit par la Business Software Alliance (BSA ), une organisation étasunienne dominée par de grandes entreprises telles que Microsoft.
    4. Les brevets logiciels interfèrent avec le droit d'auteur et le copygight, et tendent à l'expropriation des créateurs de logiciels plutôt qu'à la protection de leur propriété. Aucune des nombreuses études économiques n'a pu montrer que les brevets logiciels induisent plus de productivité, d'innovation, de diffusion du savoir ou sont de quelque autre manière bénéfiques sur le plan macro-économique. La brevetabilité logicielle, telle que proposée par la CEC/BSA, crée qui plus est de nombreuses incohérences au sein du système de brevets et invalide certains des fondements sur lesquels il est construit. Il en résulte que tout peut être brevetable et qu'il ne peut plus exister de sécurité juridique.
    5. Les institutions participant au système de brevet européen ne sont pas soumises à un contrôle démocratique suffisant. La séparation entre pouvoirs législatif et judiciaire est insuffisante ; en particulier, l'OEB semble être à l'origine de nombreuses pratiques abusives et illégales.


    Défense de la copie privée

    Voici un article sur l' EUCD et la défense de la copie privée  que vous retrouverez sur le site de EUCD (http://eucd.info/pr-2002-12-24.fr.php)


    Les Brevets

    Référence: http://petition.eurolinux.org/reference/agenda.html
    Ressources: http://swpat.ffii.org/news/index.fr.html
    Articles: http://petition.eurolinux.org/reference/examples.html
    Pétition: http://petition.eurolinux.org/index.html



    Les Brevets, c'est quoi ?

    Matériels :

    RAMBUS revendiquait le fait de toucher des royalties de la part de tous les constructeurs de mémoire (DDR).
    Il s'avère que le fondeur américain RAMBUS avait, très tôt et en secret, breveté des technologies ouvertes, oralement élaborées lors de forums réguliers où se réunissent librement tous les acteurs du silicium. Et RAMBUS avait ensuite attendu que les autres fondeurs, Samsung et consorts, industrialisent les concepts communs et mettent leurs nouvelles mémoires sur le marché pour faire valoir ses brevets et réclamer des droits.

    Bon, là, l'arnarque était un peu trop grosse et trop voyante.... La commission américaine pour la libre concurrence, en août 2003, intentait un procès anti-trust à RAMBUS : http://linuxfr.org/2001/12/02/6147.html

    Logiciels :

    Utilisation d'une fonction Real-time: Même autour du libre, les sociétés qui font de l'argent avec les produits GPL (ce n'est pas interdit) déposent des brevets (Caldera, RedHat) comme la société RTLinux, basant l'essentiel de son activité sur les produits GPL, a déposée un brevet sur "l'adjonction d'une fonction Real-time à un OS généraliste".
    Voir l'article sur: http://linuxfr.org/2001/06/11/3840.html

    Amélioration de sécurité de réseaux par coupure physique d'un ordinateur intermédiaire des deux cotés en alternance: Pour mieux protéger un internet contre des attaques hacker, le mur de feu et toujours coupé sur un des deux cotés. Ainsi une communication en deux directions est maintenue par alternation rapide. Le propriétaire de ce brevet affirme que ce principe simple peut procurer une sécurité absolue a un intranet, tandis que les murs de feu actuelle procurent seulement une sécurité relative. Même si cette assertion semble douteuse, tous ceux qui veulent faire fonctionner ce principe doit obtenir une permission de Fraunhofer.
    Prise de contrôle d'un ordinateur par un autre: Des systèmes comme RPC, Telnet et toute sorte de informatique client-serveur était couverte par les revendication, mais après 10 ans d'examination l'Office Européen de Brevet accordait ce brevet avec une gamme réduite a Wang Laboratories. Maintenant le brevet semble couvrir toutes les invocation à distance de procédures ou les variables sont stockées dans le protocole et ne pas nécessairement transmises séparément comme paramètres lors de chaque invocation d'une procédure.
    Référence: http://swpat.ffii.org/brevets/echantillons/index.fr.html

    Statistique des Brevets Logiciels de l'OEB : http://swpat.ffii.org/brevets/namcu/index.fr.html

    Mobilisation des PME contre les brevets logiciels, consultez l'article en ligne: http://www.abul.org/brevets/actions/pme/


    Vous trouverez d'autres exemples et informations, dans les rubriques "News" et "Forum", sur des sites comme :
    APRIL (www.april.org).
    AFUL (www.aful.org).
    FSF Europe (www.fsfeurope.org)
    Linux FR (linuxfr.org)
    CLX (clx.anet.fr/)
    Planète Libre (www.planetelibre.org)
    Journal du Net (solutions.journaldunet.com/)
    Linux Nantes (www.linux-nantes.fr.eu.org)

    A la fin de ce document vous trouverez un extrait d'un forum , assez représentatif des questions, analyses et interrogations que postent les utilisateurs, du monde libre et les autres.


    La confiance et la sécurité selon M$

    Pour ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de ce que nous réserve l'informatique selon Bill Gates, ou si vous ignorez ce qu'est le DRM, TCPA, Palladium, DMCA, CSPLA et EUCD, je vous recommande de lire ces articles.
    Une explication de Richard Stallman sur TCPA/Palladium
    Qu'est-ce que TCPA
    une FAQ sur TCPA/Palladium
    DRM, TCPA/palladium et la puce Fritz ?
    Le CLUF () Microsoft


    Le projet se nomme DRM, Bill Gates va utiliser au niveau matériel de l'ordinateur un système TCPA qu'il va ensuite exploiter avec une nouvelle version de Windows. Ceci dans le but de contôler le niveau "HardWare" de la machine et le lancement des applications.
    Un serveur Microsoft (MSLI) sur internet sera chargé de récupérer ces informations et ainsi autoriser le système à lancer ou non une application.
    Cette "Informatique de confiance" d'après Microsoft est nécessaire pour sécuriser le système et éviter aussi la copie illégale des supports multimédia (DVD, CD, MP3...etc).
    Voir l'article sur http://solutions.journaldunet.com/0302/030225_microsoft.shtml

    Bien évidemment les maisons d'édition, à une grande majorité, sont favorable à ce projet, mais aussi les constructeurs comme AMD et INTEL pour implanter le DRM dans leur processeur. D'ailleur ce dernier, Intel, a annoncé que son prochain processeur "Prescott" aura bien une architecture TCPA :
    Vous trouverez l'annonce d'Intel sur http://www.theinquirer.net/?article=7878.
    TCPA confirmé pour Prescott http://www.linuxfr.org/2003/02/25/11446.html

    AMI BIOS (American Megatrends) a sorti le 6 janvier 2003 son bios AMIBIOS8 supportant le TCPA 1.0 :
    Des informations sur le sujet, aux adresses: http://slashdot.org/article.pl?sid=03/01/09/166251,  http://www.ami.com/ami/showpress.cfm?PrID=118

    Bien évidemment cela sens l'hypocrisie de la part de Microsoft, sous le prétexte de sécuriser votre réseau ou éviter l'infection de votre système par les virus, une tierce personne, Bill Brother, va contrôler votre système et vos données. Mais là je vous laisse tirer vos conclusions à la lecture de ces différents articles.

    Consultez également les articles:
    Palladium : Ca commence à faire peur !!!! http://www.mail-archive.com/linux-leman@alphanet.ch/msg08806.html
    L'article en ligne de Richard Stallman sur Palladium :http://clx.anet.fr/spip/article.php3?id_article=142
    Un chroniqueur technologique s'inquiète de "Windows 1984" sur: http://archie.homelinux.net:8080/archives/000123.html
    Devinez qui vient fouiller chez vous ce soir http://www.uzine.net/article1940.html
    La nouvelle botte secrète de Micro$oft http://www.linux-nantes.fr.eu.org/article.php3?id_article=82


    DRM, TCPA, Palladium, DMCA, EUCD...

    - DRM : Digital Right Management, gestion numérique des droits pour la certification des données(applications et fichiers).
    - TCPA : Trusted Computing Platform Alliance, technologie matérielle pour implanter le DRM.
    - Palladium : Technologie de Microsoft basée sur le matériel TCPA pour interdire l'exécution de contenus non certifiés.
    - Fritz chip : Puce portant le nom du sénateur Fritz Hollings qui fait pression sur le congrès pour mettre du DRM partout.
    - DMCA : Digital Millenium Copyright Act,
    - EUCD : Equivalent Européen du DMCA.
    - CSPLA : Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique.
    - BSA : Business Software Alliance, organisation (USA) des grandes entreprises (dont Microsoft).
    - CEC : Commission Européenne, travaillant à la légalisation des brevets pour toute l'Europe.
    - OEB : Office Européen des Brevets


  • L'Informatique selon Micro$oft


    Windows vous espionne-t-il ?

    Référence: LOGIN n°105 page 19
    Article: http://www.tecchannel.de/betriebssysteme/1126/

    Auteur: LOGIN Avril 2003

    Selon un récent article du magazine allemand en ligne TecChannel, on aurait la preuve que la mise à jour automatique de Windows XP expédie à Microsoft la liste complète des logiciels installés sur votre machine, quel qu'en soit l'éditeur ou la légalité. En mettant sur écoute une machine fonctionnant sous ce dernier OS de Redmond, les journalistes à l'initiative de l'enquête auraient détecté une émission de données cryptées lors de la procédure de mise à jour.
    Ne pouvant décoder les signaux transmis, ils seraient remontés de routines en routines au sein des couches réseau de Windows (grâce à un programme maison) pour capturer les informations avant qu'elles ne soient chiffrées et auraient découvert des références de programmes absolument pas sous la tutelle de Microsoft. En attendant que des analystes indépendants vérifient ces faits vous pourrez consulter l'article en question sur le site de TecChannel :
    http://www.tecchannel.de/betriebssysteme/1126/1.html
    http://www.tecchannel.de/betriebssysteme/1126/


    OPERA : Microsoft aurait triché

    Référence: LOGIN n°105 page 8 - Opera et MSN -
    Auteur: LOGIN Avril 2003
    Article: http://people.opera.com/howcome/2003/2/msn/

    En marge de la sortie récente d'une version 7 sous Linux (http://snapshot.opera.com/unix/353-20030214-P1), le navigateur commercial norvégien Opera attire sur lui tous les feux de l'actualité et, ce, depuis que son équipe de développement exhibe la preuve d'une fraude potentiellement organisée par Microsoft.

    Rappelons les faits. Il y a quelque temps les sites affiliés au portail MSN avaient subitement commencé à voir leur affichage détérioré dès lors qu'on les consultait depuis Opera.

    Dans l'ombre, les commerciaux de Bill Gates laissaient entendre que cette défaillance résultait d'un sérieux problème de conception au sein du navigateur européen; Netscape Internet Explorer, eux ne laissaient effectivement apparaître aucun défaut.

    Une mauvaise publicité qui tombait à pic pour la firme de Redmond, laquelle trouvait là l'opportunité d'écarter un concurrent gênant sur le marché des solutions internet pour téléphones portables, PDA et autres appareils embarqués.

    Seulement voilà, armés de quelque outils du monde Open Source, les développeurs d'Opera ont eu l'idée de décortiquer les différents flux de données renvoyés par MSN suivant le navigateur auquel il croit avoir affaire. Et là, supprise : surprisel détecte l'empreinte d'Opera, MSN n'émet plus les pages HTML normales mais d'autres volontairement tronquées et paradoxalement bien plus lourdes à télécharger. Pire, l'analyse de celles-ci révèle des incohérences rares. Par exemple, on y trouve des colonnes de texte avec des marges décalées de trente pixels! Le doute n'est alors plus permis : Les problèmes d'affichage n'ont rien à voir avec les capacités des navigateurs, ils sont la seule faute des programmeurs de MSN. Et l'équipe norvégienne d'en apporter le témoignage avec une ultime expérience singulièrerement concluante :

    Lorsque l'on configure Opera 7 pour qu'il s'identifie en tant qu' Internet Explorer 6, le logiciel se met soudainement à afficher le portail MSN à la perfection ! Et inversement !

    Du coté de chez Microsoft on argue que "ce n'était pas fait exprès" ou encore qu'il s'agissait juste de "la faute du stagiaire HTML qui ne savait pas encore bien programmer".

    En guise de représailles, l'éditeur européen s'est contenté de publier une version d'Opéra 7, dite "Bork", pleinement fonctionnelle mais qui a comme particularité de traduire systématiquement les sites de MSN en... Suédois ! On pourra télécharger cette dernière (uniquement pour Windows à l'heure où nous écrivons ces lignes) depuis le site ftp://ftp.opera.com/pub/opera/custom/win/bork/ et consulter le rapport complet de l'étude menée par Opera sur MSN à l'adresse http://people.opera.com/howcome/2003/2msn/

    A l'heure où nous écrivons ces lignes, l'affaire n'a pas pas été portée en justice.


    Le code source de Windows aux Chinois

    Référence: LOGIN n°105 page 11
    Auteur: LOGIN Avril 2003
    Article: http://fr.news.yahoo.com/030228/85/32l9n.html

    Le code source de Windows aux Chinois: Il y a quelque temps, nous vous annoncions que Microsoft entendait donner le code source de Windows à tout état souverain qui lui en ferait la demande.

    Eh bien le gouvernement de Pékin a pris l'éditeur de Redmond au mot !

    Officiellement, les stratèges de Bill Gates se félicitent de ce revirement de position de la part de la Chine qui, jusqu'ici, avait opté pour une version de Linux développée en interne (RedFlag Linux).

    Officieusement, ils craignent que les routines ainsi dévoilées ne servent en définitive qu'à améliorer leur Linux, la compagnie reconnaissant qu'elle disposerait de recours légaux limités si tel était véritablement le cas. A noter que, simultanément, la Chine annonce la construction du Centre de Coopération Linux en association avec IBM. Celui-ci aura pour tâche de "promouvoir dans le monde la qualité des développements chinois, libres de toute propriété intellectuelle".


    Le(s) procès de Microsoft

    Référence: LOGIN n°105 page 12
    Auteur: LOGIN Avril 2003
    Article: http://www.linuxfrench.net/article.php?id_article=749

    Procès Microsoft , ce n'est pas fini : Tétanisés par la décision de la justice américaine de ne finalement pas condamner Microsoft pour abus de position dominante malgré les preuves dont regorge le dossier (les tribunaux après plusieurs années et changement de gouvernement ont étrangement jugé la plainte irrecevable), les industriels outre-Atlantique de l'informatique (Sun, AOL...) ont décidé de porter l'affaire devant la Commission Européenne.

    Les 260 pages de leur dossier retracent l'historique des pratiques commerciales de la société de Bill Gates et pointent du doigt la richesse de Windows XP qui coupe l'herbe sous le pied des éditeurs de suite Internet ou de lecteurs de fichiers multimédias.

    Rappelons que la commission Européenne enquête elle-même sur Microsoft depuis 1999 mais pour des raisons plus subtiles que le fourniture d'outils sous Windows. Elle cherche ainsi à déterminer jusqu'à quel point le système Passport respecte la vie privée des utilisateurs et si l'éditeur de Redmond n'a pas fait exprès de verrouiller des fonctions optimales de son système sur le seul usage d'autres produits Microsoft (qu'il s'agisse de suites bureautiques concurrentes à Office ou de communication en réseau avec des serveurs Unix).
    http://www.linuxfrench.net/article.php?id_article=749 Procès Microsoft : Ce n'est pas fini http://www.linuxfrench.net/article.php?id_article=749
    Procès Microsoft : ouvrez les fenêtres !http://www.toolinux.com/lininfo/news/news/news20020214002134.htm
    Le procès Microsoft continue malgré l'accord avec le DOJ http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=8740
    Procès Microsoft sur Arte http://linuxfr.org/2002/05/22/8332.html
    Happy New Year Microsoft ! http://www.linuxfrench.net/article.php?id_article=785


    Le DRM

    Microsoft prévoit d'implémenter un DRM (Digital Rights Management), autrement dit "La Gestion Numérique des Droits", sur une puce hadware (Fritz chip), implantée sur la carte mère puis plus tard intégrée au processeur ( INTEL et AMD ).

    En utilisant des flux de cryptage matériels, le but est d'associer un drapeau à chaque fichier sur l'ordinateur, avec une signature numérique informant un serveur distant de la nature et conformité de ce fichier. Si ce fichier n'a pas les droits (signature numérique), le serveur distant donnera l'ordre à votre ordinateur de ne pas vous laisser l'ouvrir, ou même de le supprimer.


    TCPA Palladium

    Palladium, qui est la partie logiciel du DRM, va permettre que vos documents puissent être contrôlés à distance.
    A terme Palladium va de ce fait interdire le logiciel libre (GPL) et gratuit (freeware), mais pas seulement le logiciel gratuit pour Windows, mais aussi pour Linux, Mac... etc.
    Chaque ordinateur basé sur une carte-mère équipée de TCPA/Palladium ne sera autorisé à lancer des applications et ouvrir des fichiers uniquement s'ils ont une signature numérique conforme, c'est à dire si vous avez effectivement versé des droits au service d'authentification du logiciel de Microsoft.
    Donc quel programmeur de logiciel libre ou freeware ira payer pour un code sur lequel il aura passé beaucoup d'heures de son temps libre (non rémunéré) ?...

    TCPA (Trusted Computing Platform Alliance), qui signifie alliance pour une informatique de confiance est un projet développé par INTEL.

    DRM, par l'intermédiaire de TCPA/Palladium est donc une plate-forme informatique sur laquelle les logiciels pouront communiquer, de "manière sécurisée", avec l'éditeur : C'est la « gestion numérique des droits ».